Björk (de 1994) en couverture des Inrocks

Deux articles signés des Inrocks et du Figaro rappellent les concerts à venir à la Seine musicale fin juin et en juillet au Montreux jazz festival, et sont une occasion de revenir sur la carrière de Björk.

Le directeur artistique des Inrocks, Azzedine Fall a d’abord partagé en story, la prochaine couverture du mensuel consacré à Björk dans lequel le journaliste JD Beauvallet, qui suit Björk depuis les Sugarcubes, s’interroge : « Que devient Björk ? 35 ans d’une carrière sans égale ».

Le numéro n°1329 des Inrockuptibles qui est disponible depuis le 25 mai 2022 propose en couverture une photo de Joseph Cultice, datant de 1994 et à l’intérieur deux clichés inédits de Renaud Monfourny pris lors d’une session dans une piscine, qui avait fait la couverture des Inrocks, en mars 1994, sous le titre « Björk, l’éclosion ».

Il est encore trop tôt pour retrouver des infos ou indiscrétions sur le prochain album de Björk attendu courant / fin de l’été, mais l’article propose un voyage dans le temps précis et documenté. Il permet aussi aux lecteurs - qui aurait décroché - de s’apercevoir qu’il y a des titres après la période originelle et faste des années 90.

Björk demeure en mouvement. Et continue de publier, sans urgence, au rythme strict du désir, des chansons - oui, des chansons - bouleversantes de simplicité et d’audace mêlées. Il faut, par exemple, entendre, et donc écouter, Lionsong, une de ses plus remarquables chansons du XXIe siècle. Une des plus remarquables chansons d’amour éperdu/perdu du XXIe siècle. Mais Lionsong (2015) n’est pas un cas isolé, rappelant que Björk ne s’est pas éteinte en l’an 2000, victime d’un bug cruel ou d’impuissance. Depuis le début du XXIe siècle, elle était juste allée voir ailleurs si elle n’y était pas - et elle y était. On peut également citer, comme trésors de ces années en marge et qui s’imposent toujours crânement sur les mixtapes de la joie : Pagan Poetry (2001), Triumph of a Heart (2004), Earth Intruders (2007), le manifeste Declare Independence (2007), Stonemilker (2015), Quicksand (2015), Future Forever (2017), ou le frénétique et féerique Arisen My Senses (2017). Ils forment un best of de Björk postpop, ou plutôt outre-pop.

Jd Beauvallet

Dans le portrait (payant) du Figaro, on retrouve également un article rétrospectif avec des témoignages de Michel Gondry, Michel Ocelot et Inez+Vinoodh sur la personnalité et la façon de collaborer de Björk.

Merci Mike pour l’info et gunnar_hansen pour les infos !

24 mai 2022

mis à jour le 1er juin 2022