20 juillet 2015

Les Nuits de Fourvière

Lyon, France

Anecdotes

  • Concert au Grand Théâtre (capacité : 2 600 à 4 400 places selon la configuration)
  • Le titre One day est joué pour la première fois sur la tournée Vulnicura.

Extraits de chroniques

Hier soir à Lyon, pour son premier concert en France depuis 2013, la divine Björk a joué la carte de l’exigence. L’islandaise aime être là où ne l’attend pas (…). Musicalement, les chansons multiplient les cassures de rythme, les accélérations de tempos pour ensuite mieux calmer le jeu. Les projections vidéos évoquent la nature, chère à la chanteuse, mais aussi l’animal mutant, sortant de sa larve, explosant de son cocon. Le message ne pourrait être plus clair. Les 45 premières minutes du concert, entièrement consacrées à « Vulnicura » donc sont tout simplement sublimes et sont ponctuées d’un feu d’artifice à la fin de « Notget », qui terrasse les 4 200 spectateurs.

La deuxième partie du show ne retrouvera hélas pas cette même intensité. La faute à un choix de chanson compliqué, Björk ayant décidé de ne chanter aucun « tube ». (…)
Björk se permet donc la fascination au bout de l’ennui certes, mais cherche surtout la remise en question permanente, le souci musical constant, le tout avec la classe folle qu’on lui connaît. Benjamin Locoge, Paris Match

À peine apparaît-elle que la magie opère. Visuellement tout d’abord. Car Björk ne serait pas Björk sans une tenue extravagante ! Vêtue d’une longue robe jaune de la créatrice Daisy Collingridge, elle a le visage caché par un masque de dentelles et de perles. (…) Artiste exigeante et minutieuse, son concert est à son image : extravagant mais précis. Rien n’est laissé au hasard, tout est millimétré. Il n’y a pas (assez) de place pour l’improvisation ou l’échange avec le public, réduit à quelques politesses. Il faudra attendre la toute dernière chanson, « One day », revisitée avec son percussionniste, pour que le public se laisse aller à siffloter en cœur avec elle. Björk n’a repris sur scène aucun de ses anciens tubes. Le public a écouté avec passion la chanteuse nous raconter son histoire. Un grand moment de musique. Marie Pujolas, Culture box

Pour mesurer l’intensité des pouvoirs de la magnétique Islandaise, l’amphithéâtre gallo-romain qui domine Lyon depuis la colline de Fourvière est un lieu idéal : elle est au plus haut. La voici présentant magnifiquement son sombre et compliqué Vulnicura, récit hanté de tensions et d’électricité d’une déchéance et d’une résurrection amoureuse. (…)
Chanceux que nous sommes, à Lyon ! En scène, il y a Arca, le jeune producteur de musiques électroniques d’origine vénézuélienne (…). Il joue des machines, il est habile, gracieux, parfois autoritaire, il accompagne, en constellations sonores aérées ou en rythmiques à la lourdeur militaire, la pénétration de la douleur dans l’intimité des chairs proposées par Björk.

En guise de résurrection, ils s’offrent, et à nous donc, une impressionnante interprétation en spirale de Black Lake, puis d’History of Touches, avec ses images de femme figée dans d’anciennes laves noires, réparant une plaie béante de fils fluorescents et de perles. Les vidéos sont bien sûr essentielles dans ce Vulnicura. Parfois d’inspiration mythologique, parfois d’un graphisme géométrique, elles explorent la nature et ses miasmes, les insectes qui pondent, les limaces qui bavent, les serpents et les abeilles qui se reproduisent. Chez Björk, l’archaïque et le futur sont en cohabitation permanente. Véronique Mortaigne, Le Monde

Enregistrements

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Lien

sur scène

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  • Encyclopedia Pictura
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